Le suspense reste entier dans le groupe C de la CAN-2015, le Ghana s’étant relancé aux dépens de l’Algérie (1-0) alors que le Sénégal domine les débats après son nul contre l’Afrique du Sud (1-1), vendredi à Mongomo.
a 2e journée de la poule n’a pas vraiment permis de décanter la situation, bien au contraire. Sénégalais et Algériens auraient pu valider leurs tickets en cas de succès combinés mais ils devront encore patienter avant de connaître leur avenir dans cette Coupe d’Afrique.
La position des Lions de la Teranga, en tête avec 4 points et une longueur d’avance sur le duo Ghana-Algérie, est la plus favorable mais les trois autres équipes possèdent mathématiquement toutes leurs chances pour se hisser au prochain tour. Ce qui promet deux chocs totalement irrespirables dans quatre jours (Sénégal-Algérie, Ghana-Afrique du Sud).
Encore une fois, le Sénégal d’Alain Giresse est revenu de loin. A l’image de son entrée en lice dans le tournoi face au Ghana (2-1), il a été mené au score sur un but d’Oupa Manyisa (46e) avant de répliquer par Kara Mbodji (61e). La route des quarts de finale que les Sénégalais n’ont plus atteint depuis 2006 n’est donc pas tout à fait ouverte.
Même constat pour l’Algérie, pourtant arrivée à la CAN après une année 2014 considérée comme celle de la renaissance (8e de finale du Mondial, victoire de Sétif en Ligue des champions d’Afrique). La première rencontre du groupe avait déjà révélé les failles des troupes de Christian Gourcuff malgré leur large succès contre l’Afrique du Sud (3-1). Celles-ci se sont confirmées face au Ghana.
Après une bonne entame, les Fennecs ont peu à peu laissé les Black Stars manoeuvrer à leur guise avant de se faire cueillir dans les arrêts de jeu par Asamoah Gyan (93e). Visiblement, le petit accès de paludisme subi par l’ex-buteur de Rennes, qui l’avait contraint à déclarer forfait face au Sénégal, n’est plus qu’un lointain souvenir.
Gyan a ainsi vengé ses coéquipiers, crucifiés par le Sénégalais Moussa Sow dans le temps additionnel, lundi.
Le Ghana revient donc dans le jeu, ce qui préfigure un dernier acte très indécis, le 27 janvier.
AFP