Les militants du principal parti d’opposition au régime de Conakry, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, ont exigé ce lundi à travers une marche « le départ » de l’Inspecteur régional et du directeur préfectoral de l’Education, tous accusés d’opérer des « mutations politiques » des cadres enseignants.
Ils étaient des centaines de personnes à battre le pavé contre ces têtes de l’Education dans la capitale du Foutah. Mory Sangaré, Inspecteur régional et le directeur préfectoral Mamadi Magassouba, censés être proche du parti au pouvoir, sont accusés de « mutations arbitraires et politiques » des cadres au niveau de l’Enseignement.
C’est le Député (UFDG) uninominal de Labé, Mamadou Cellou Diallo qui a grossit le rang des manifestants, issus de sa formation.
La marche dite pacifique a connu l’intervention policière, durant toute la journée, et on dénombre plusieurs blessés.
« On est là pour les chasser car ils mutent les cadres de notre parti » crie un « marcheur » qui dit « en avoir marre » de ces actes.
Pour Mory Sangaré, l’Inspecteur régional de l’Education pense que « les enseignants victimes de l’arbitraire doivent saisir l’inter centrale syndicale de l’Education » s’i ces derniers se sentent brimés. « Ce n’est pas à l’UFDG de régler ces questions » proteste-t-il.
A son analyse, « une chose est claire, c’est un processus que l’UFDG a déclenché ». M.Sangaré rappelle les cas du préfet de Lélouma, Samba Héry dont le départ a été réclamé par les citoyens de sa préfecture.