Le gouvernorat de Conakry vient de lancer un projet baptisé « arme contre récompense », dont le but est d’encourager les citoyens disposant d’armes, notamment des fusils à les rendre en vue de bénéficier d’une somme d’argent en retour en guise de gratification, a-t-on appris de sources officielles.
C’est le chef de cabinet du gouvernorat de Conakry Moundjour Chérif qui a fait cette annonce ce samedi sur les antennes des médias d’état. Il s’agit en fait d’une initiative qui avait été lancée par les autorités de Conakry en avril 2014, et qui avait été suspendu brusquement, pour des raisons internes au gouvernorat.
Toutefois, 200 armes avaient été mobilisées lors du démarrage du dit projet, selon Moundjour Chérif. Des armes dont la restitution devait permettre aux citoyens ayant accepté de coopérer avec les autorités de la capitale de toucher une prime. Prime pouvant s’élever jusqu’à l’équivalent de 200 euros.
La relance de cette initiative survient suite à la recrudescence du grand banditisme dans la ville de Conakry, où des cas d’homicide ont été enregistrés ces derniers temps, dont le dernier en date a été celui du coordonnateur national du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, Thierno Aliou Diaouné, le 6 février dernier par des individus non identifiés.
Une enquête a été ouverte et les services de sécurité promettent d’épingler les auteurs de ce crime.
xinhua