Les manifestations qui se succèdent à Conakry et qui ont comme épicentre la commune de Ratoma, ont un impact très négatif sur le système éducatif, en croire le gouvernement guinéen.
« Outre les dégâts causés par endroits, ces manifestations illégales ont provoqué la fermeture de près de cent dix-sept (117) écoles dans la seule commune de Ratoma » affirment document officiel du gouvernement.
C’est un secret de polichinelle. Les écoliers et autres étudiants des établissements situés dans les zones à forte densité de manifestations de rue, ont la peur au ventre. Pas de taxi, avec des routes barricadées, ils ne peuvent que rester chez eux.
Souvent, leurs écoles sont très loin de Ratoma où des zones conflictuelles, mais ne peuvent sortir leurs têtes avec les différents mouvements.
L’épidémie Ebola a déjà eu un impact très négatif sur le système éducatif guinéen qui a perdu trois mois de cours. Le rythme était très accéléré dans les écoles, pour rattraper le temps, avant le début des mouvements de contestations de l’opposition.
La tâche ne sera pas du tout mince pour autorités et élèves de cette commune à l’approche de la période des examens.