Le dialogue politique interguinéen est officiellement annoncé pour cette semaine entre les acteurs politiques. Dont le gouvernement qui devrait assurer la facilitation. Dans cette optique, le ministre de la Justice avait adressé un courrier à l’opposition républicaine pour l’ouverture de ce dialogue.Dans ce courrier, le co-facilitateur du dialogue a pris la précaution de demander à la CENI de suspendre pour une semaine, ses activités relatives à l’organisation des élections communales.
Pour donner suite au courrier du ministre Cheick Sacko, les leaders de l’opposition s’étaient réunis le vendredi dernier au QG de l’Ufr de Sidya Touré. Mais ils ne sont pas « entendus ». Toutefois, pour éviter d’étaler à la place publique, un tel désaccord, l’opposition par la voix de son porte-parole a préféré évoquer la nécessité d’une rencontre 24h plus tard avec le ministre de la Justice pour dit-il, avoir des clarifications sur certaines questions contenues dans son courrier.
De bonnes sources, l’opposition républicaine est simplement divisée sur le dialogue. Cette situation a fini par créer deux tendances principales: ceux qui veulent aller avec la satisfaction des préalables officiels (gel des activités de la CENI relatives aux communales – ce qui est déjà acquis- participation de la communauté internationale) et ceux qui ne veulent y aller sans la libération des militants arrêtés et détenus lors des dernières manifestations politiques non autorisées.
La question est maintenant de savoir laquelle des deux tendances aura le dernier mot? Le temps nous en édifiera!