Guinée-Conakry : la Guinée compte encore 382 personnes « sous surveillance ». C’est le dernier rapport hebdomadaire de l’OMS -vu par l’AFP- qui fait état de « 382 personnes sous surveillance en Guinée, dont 141 considérées comme « à haut risque« .
Dans l’article « Lutte contre Ebola : La Guinée, dernière de la classe? » , Guinéetime notait que le 24 octobre dernier, la Guinée a compté un nouveau cas d’ebola : un nouveau-né dont la maman est décédée le 27 octobre 2015 au CTE de Nongo.
Pire, un proche d’une victime d’Ebola est en fuite. Une situation qui inquiète jusqu’au sommet de l’Etat guinéen. A-t-elle été en contact avec d’autres personnes? Où et combien de personnes? Aucune réponse à donner car la fugitive n’est pas retrouvée, même à Forécariah.
Si l’on s’en tenait exclusivement à ce patient connu et hospitalisé au CTE Nongo, il faut encore à la Guinée 42 jours pour pouvoir déclarer la fin de l’épidémie. Tout porte à croire que les guinéens évoqueront Ebola dans leur discours l’année prochaine.
Aujourd’hui, samedi 7 novembre, la Sierra Leone, qui compte pour la moitié des cas de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, devait être officiellement déclarée samedi exempte de transmission du virus, responsable de la mort de milliers de personnes dans le pays et d’une brutale récession économique.
Aucune grande célébration n’est prévue à Freetown, mais une déclaration officielle de l’OMS – initialement prévue samedi à 08H00 GMT et retardée de deux heures – est attendue dans la capitale en présence du président sierra-léonais Ernest Bai Koroma.
Les victimes de cette épidémie, selon l’OMS, se concentrent à 99% dans trois pays limitrophes : la Guinée, d’où est partie l’épidémie en décembre 2013, la Sierra Leone et le Liberia.
Les deux derniers pays semblent pour le moment se tirer d’affaire. La Guinée, traîne encore les pas.