Selon nos confrères de l’AFP, qui citent l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé, jeudi 21 janvier, l’apparition d’un nouveau cas d’Ebola en Sierra Leone, le deuxième dans ce pays où l’arrêt des chaînes de transmission de la maladie avait été déclaré à la mi-janvier.
Le porte-parole de l’institution, Tarik Jasarevic, a précisé qu’il s’agissait de la tante de Mariatu Jalloh, l’étudiante de 22 ans qui a succombé à Ebola le 12 janvier. Après la mort de la jeune femme, les autorités de Sierra Leone ont expliqué, le 17 janvier, qu’une centaine de personnes avaient été placées en quarantaine, dont vingt-huit présentant un fort risque de contamination.
Si l’espoir est grand de voir s’arrêter définitivement, en 2016, cette épidémie sans précédent qui a démarré en 2013 et a entraîné 28 637 cas, dont 11 315 mortels, la menace résiduelle de petites flambées d’infections persiste, notamment à l’occasion de la réactivation du virus chez des survivants qui l’hébergent encore en eux, notamment dans le sperme – où il peut y demeurer pendant neuf mois –, alors qu’ils paraissent en bonne santé.
