Guinée-Conakry : Le Malawi, avant même le match de Conakry, prévu ce vendredi 25 mars, semble avoir déjà perdu le combat contre la Guinée. La CAF, l’instance dirigeante du foot africain, a opposé une fin de non recevoir à la requête malawite de délocaliser le match à cause d’Ebola.
Les malawites ont voulu se passer pour de bons joueurs, même en dehors des pelouses. Cette fois, c’est vraiment raté ! La fédération malawite de football avait adressé une correspondance à la CAF avec comme objet, la délocalisation du match Guinée-Mali, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017. Le Malawi se fonde sur les derniers cas de l’épidémie Ebola notifiés au sud de la Guinée.
Mais, suite aux échanges épistolaires sur la question entre le secrétariat général de la CAF et l’Organisation mondiale de la Santé, cette dernière a indiqué que les nouveaux cas découverts l’avaient été à Nzérékoré dans la Guinée forestière, et que la Guinée ne faisait l’objet d’aucune interdiction de voyage de la part de l’Organisation et qu’aucune menace ne pesait sur l’organisation d’un match de football à Conakry » lit dans le site officiel de la CAF.
La Guinée, comme le Libéria et la Sierra-Léone, avait vu ses matchs délocalisés depuis l’apparition du virus Ebola en 2014. Le Malawi se basait certainement sur ce passé douloureux.
Aux dernières nouvelles, la délégation du Malawi a raté son vol au départ de Freetown où les Flames s’entraînaient. L’équipe ralliera la capitale guinéenne mercredi par voie routière, selon un communiqué de la Fédération Guinéenne de Football (FGF). L’adversaire du syli national sera prise en charge à partir de la frontière, à Pamelap (au sud de Conakry ) aux environs de 9 heures TU.