
Le verdict est tombé ce mardi 3 mai 2016, dans l’affaire qui oppose trois journalistes de la presse privée et une société guinéenne de brasserie. Ils sont condamnés conformément aux articles 430, 431 et suivants du Code pénal, à une peine de six mois de prison assortie de sursis et au payement d’une amande de 500.000fg chacun.
Sur l’action civile, le tribunal les condamne au payement d’un franc symbolique à la société Sobragui.
« Je pense que c’est un acquis, puisqu’ils ont obtenu leur liberté. Pour, un départ, nous allons nous contenter de cela. Nous allons nous concerter, peut être nous ferons appel à la Cour d’appel de Conakry » a déclaré Maitre Abass Bangoura l’un des avocats de la défense.
Pour eux, c’est un acharnement à l’encontre de ces clients, puisqu’il n’y a eu aucune infraction. Le dépôt d’une facture n’est pas une infraction. C’est le directeur commercial qui les a demandés de le faire. »
Pour, le président de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI) Moussa Ibn Conté, il ne faudrait pas accepter ce verdict.
«Nous n’allons pas nous contenter de ce verdict, nous allons faire appel devant la Cour d’appel de Conakry.» Pour Iboun, «Nous avions gagné la bataille et non la guerre ».
Aboubacar soumah