Guinée-Conakry : Plus de 24 heures après ce qu’il convient d’appeler la bousculade de Timbo, des citoyens s’interrogent sur le silence du gouvernement guinéen à la suite d’un événement douloureux qui a fait des des dizaines de blessés et des véhicules ministériels saccagés.
Y a-t-il des sujets sur lesquels le gouvernement ne peut se prononcer? La question taraude les esprits. Il y a eu au bas mot 59 guinéens blessés dans cette bourgade de Mamou, qui abrite une mosquée sainte. Même si rien ne peut confirmer le mort dont certains croient, dur comme fer d’ailleurs, sans pour autant le confirmer ou apporter des preuves plausibles du décès, on en parle. Mieux, à Mamou, l’autorité médicale ne confirme aucun cas de décès.
Pire, en plus de ces blessés, tous des compatriotes, certains membres du gouvernement ont eu la vie sauve grâce à leur endurance athlétique. Les jets de pierres émanant de jeunes colériques, selon des sources concordantes, ont poussé même le premier ministre à prendre la clé des champs. Mamady Youla s’étant réfugié hors du périmètre de violences aveugles et insensées.
Sans omettre les dégâts matériels dont seraient victimes certains citoyens, deux ministres de la République ont assisté ….à distance à la casse de leurs véhicules.
En de pareilles circonstances, pas besoin de rappeler le gouvernement à l’ordre, en termes de communication. Puisque l’équipe du porte-parolat du gouvernement veille aux grains. Le communiqué Officiel du gouvernement est illico publié.
Des citoyens, pour cet événement douloureux de Timbo, s’interrogent.
Des sources indiquent que le ministre porte-parole du gouvernement, Albert Damantang, est en séjour de travail à Paris où se tient un salon sur l’Emploi. Cela est-il suffisant pour expliquer ce déficit de communication? Non, loin s’en faut.