Guinée-Conakry : En ce premier jour de ramadan, les citoyens qui se sont rendus ce lundi au centre-ville de la capitale guinéenne constatent avec amertume, des embouteillages montres sur l’axe Kaloum-Donka-Dixinn, en particulier.
Les Guinéens ont débuté ce lundi 6 juin le mois saint de ramadan. Comme à l’accoutumée, la circulation routière reste assez difficile. Dès 11 heures ce matin, il est rare de trouver un taxi pour quitter Kaloum, le centre administratif de Conakry. Les taxis se comptent au bout du doigt.
Nombreux sont les citoyens massés au niveau des arrêts bus. Ce, sous un soleil de plomb.
« Il y a assez de monde à la plaque- arrêt bus- à Kaloum. Je ne sais pas comment faire » s’interroge S.Camara, une jeune fille.
Les femmes quittent plus tôt l’administration -publique et privée- pendant ce mois, afin de s’occuper des travaux ménagers.
Au délà de cette difficulté à trouver un taxi,s’ajoutent les bouchons terribles dans la circulation routière. De Kaloum à Dixinn, passant par l’hôpital Donka, compliqué de se frayer un chemin.
En Guinée, au fur et à mesure que l’heure de pointe approche, tout au long de ce saint mois, les embouteillages deviennent importants. Et les nerfs sont généralement à fleur de peau. Avec l’indiscipline caractérisée des conducteurs et le manque de civisme, c’est un vrai cocktail explosif sur les routes.