Guinée-Conakry : L’institut national de la Statistique vient de révéler qu’en 2013, « le taux de croissance » du pays avait atteint 4 pour cent avec un produit intérieur brut (PIB) atteignant 56 mille milliards de francs guinéens, a-t-on appris des médias d’Etat.
Le directeur général de l’INS (Institut national de la Statistique) s’exprimait ainsi lors d’un atelier de validation des « comptes nationaux » pour l’exercice 2012-2013.
En 2012, le PIB de la Guinée était chiffré, en croire Aboubacar Kaba, à près de 51 mille milliards tandis que pour l’année suivante, 2013, il se chiffrait à 56 mille milliards gnf !
« Ce qui donne un taux de croissance de 4 pour cent en 2013 » fait-il remarquer.
Les données, poursuit le statisticien, sont collectées au près de l’APIP et plusieurs autres sources.
Cette évaluation du Produit intérieur brut (PIB) de la Guinée « réjouit » les institutions de Bretton Wood. Abdoul Gadiri Mijiyawa, représentant la Banque mondiale à la cérémonie, note que « l’INS et les autorités guinéennes ont mis tous les efforts nécessaires » pour arriver à ces résultats.
La RTG croit que « la Guinée amorce la régulation des statistiques économiques » à travers cette publication. Qui, faut-il le rappeler, fait le « suivi-évaluation des politiques et programmes économiques et financiers » du pays.
En 2013, faut-il le rappeler, précisément le 26 décembre, une épidémie appelée Ebola, commençait à inquiéter le pays. Selon l’OMS, c’est « dans un village reculé de Guinée, Meliandou, un petit garçon de 2 ans est tombé malade, frappé par une étrange maladie dont les symptômes étaient de la fièvre, des selles noires et des vomissements. Il devait mourir deux jours plus tard. Une étude rétrospective des cas menée par l’OMS identifiera plus tard cet enfant comme le premier cas de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest.
De cette date jusqu’à deux ans après ce patient zéro, les conséquences de l’épidémie Ebola sur l’économie du pays sont regrettables. Les projections économiques des institutions financières ont même noté une « récession économique » des pays durement éprouvés par cette épidémie.
L’INS veut continuer sur sa lancée, à savoir procéder à une « mise à jour des calendriers » des autres années. Les résultats des années 2014 et 2015 sont d’ailleurs vivement attendus.