Le gouvernement guinéen, à travers son département des Travaux Publics (TP), vient d’entreprendre des travaux de traitement des points noirs sur les 195Km de la Route nationale, Boké-Gaoual, pour un coût à hauteur de 4 milliards de francs guinéens, financé par le Budget Nationale de Développement (BND).
Exécutés par l’Entreprise chinoise de Construction de Routes, (CGC), les travaux sont d’ores et déjà mal exécutés sur plusieurs endroits, car ils se déroulent sans la moindre présence d’aucune mission des TP pour contrôler leur exécution. Comme si c’était de l’argent jeté dans les océans.
Le préfet de Gaoual, Souleymane Sow s’est transformé en contrôleur des travaux à la place du directeur préfectoral des TP de Gaoual, qui, dit-on, «n’a aucune compétence de qualifier les travaux, parce que ne connaissant même pas le contenu du cahier des charges de ce contrat.
Il a fallu l’intervention du département des TP pour rétablir le directeur préfectoral des TP de Gaoual, M. Oularé dans ses prérogatives, et faire savoir à l’entreprise chargée d’exécuter les travaux de traitement des points noirs, que les cachets des directeurs (régional et préfectoral des TP) payera sa facture.
Des blocs de granites déversés sur les points noirs endommagent régulièrement les pneus des véhicules qui passent par là. Un autre casse-tête chinois pour les usagers de cette route à grande fréquentation. Car, elle reste la voie empruntée par la majeure partie des véhicules à destination des Républiques du Sénégal et de Guinée Bissau.
agp
Titre: guineetime
