
Guinée-Conakry : Le gouvernement va ouvrir un dialogue avec les représentants de conducteurs de moto-taxis de la capitale, annonce dans un communiqué le ministre en charge des Transports, Oyé Guilavogui.
« Le ministre des Transports recevra les représentants des taxi-motos pour discuter des mesures qui avaient été déjà prises en 2010 » affirme Oyé Guilavogui au Journal télévisé de la RTG.
Un arrêté ministériel en 2010, avait interdit l’activité des taxis-motos à Conakry et dans ses périphéries.
C’est ce document que sert, six ans après, le directeur central de la police routière et qui a provoqué l’ire des jeunes conducteurs de taxis-motos. Ceux-ci, depuis 48 heures, battent le pavé pour se faire entendre.
Le ministre des Transports poursuit qu’il aura une rencontre avec la police routière et les syndicats des transports pour « veiller à l’application rigoureuse de ces mesures ».
Le ministre des Transports justifie cette décision au « respect d’un certain nombre de mesures de circulation, de sécurité et de sûreté de nos routes ».
Dans l’opinion, des observateurs restent divisés. Si les uns reconnaissent le nombre élevé d’accidents de la route dû aux conducteurs de taxis-motos, imprudents et incompétents, d’autres proposent l’organisation du secteur. L’intervention de l’Etat doit, pensent-ils, doit permettre une saine organisation de ce secteur à travers la sensibilisation et la formation au Code de la ainsi qu’aux normes de sécurité routière.
Des milliers de jeunes, de Conakry aux 33 préfectures du pays, ont trouvé un emploi dans ce secteur des taxi-motos.