
Guinée-Conakry : La victoire du Syli national de Guinée, dimanche face aux Warriors du Zimbabwe, a laissé plus qu’un goût amer aux fans du cuir rond.
Cette victoire du Onze guinéen montre, à n’en pas douter, que le nom de la Guinée pouvait bien être inscrit au tableau des 16 équipes africaines qualifiées à la CAN 2017 !
Le Zimbabwe, une équipe toujours battue sur les installations du stade du 28 septembre, n’a pu vaincre le signe indien. Pourtant, elle sera bien présente au Gabon en janvier, contrairement à la Guinée, plus habituée et qui va malheureusement regarder la plus grande compétition africaine de foot à la télé.
Dans un groupe modeste, note l’ensemble des spécialistes, le pays de Titi Camara n’a pu s’imposer. La Guinée a commis une série d’erreurs qui ont plombé toutes ses chances de qualifications.

Avec le recul, les dirigeants du football doivent savoir que leurs choix ont une incidence directe sur la performance des équipes nationales. Les Guinéens l’ont compris. L’ancien président de la Féguifoot ( Fédération guinéenne de Football), Salif Super V -mis à la touche par l’exacerbation d’une crise interne-doit certainement regretter le choix porté sur un certain Luis Fernandez au poste de sélectionneur national. Ce « coach à démi », qui n’a jamais accepté de se consacrer entièrement au Syli national,bref à son job en Guinée, le partageant ainsi au studio de la radio RMC où il était Chroniqueur.
Ce choix hasardeux, aveugle, complaisant et sans scrupules, figure comme l’une des causes profondes de cette qualification qui provoque un silencieux courroux des compatriotes.
Quid du comportement quelques fois irresponsables de certains joueurs du Syli national de Guinée. Évoluant dans des divisions inférieures en Europe, certains dans des championnats de second niveau, dans lesquels ils ont tout le mal à rester titulaires, et répondant difficilement à l’appel de la Nation.
Les arguments justifiant leur absence au sein du groupe poussent parfois un Professionnel, ayant en tête les devoirs à servir le pays, à vomir ! Visiblement, ces petites stars sont des enfants gâtés, insouciants qui doivent aller à l’école du patriotisme.
L’organisation autour de l’équipe nationale, doit être revue. Oui, l’équipe nationale est un symbole de la Guinée donc tous les moyens (financiers, humains, logistiques etc) doivent être mis à sa disposition. L’Etat ne doit pas lésiner sur les moyens.
Au moment où les guinéens s’éloignent dans les crises politiques, dans des bisbilles encouragées par les hommes politiques sans grande vision, le football ou le syli national de Guinée est et demeure le seul lien viable.
Sportivement vôtre