Dans son intervention, le secrétaire général du ministère de la jeunesse, M’Bany Sangaré a affirmé que l’objectif de cette rencontre, est la mobilisation sociale pour contribuer à l’amélioration de l’offre et de la demande de services de santé sexuelle et reproductive en faveur des adolescents et des jeunes.
En effet, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, analyse que « suite à l’épidémie à virus Ebola, notre système de sante a connu une forte dégradation qui s’est traduit par une aggravation de la situation de la sante maternelle en général et l’offre des services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en particulier.
«La peur et les rumeurs ont entrainé une baisse du taux d’utilisation des services de santé, car avec Ebola la fréquentation des structures sanitaires s’était beaucoup plus réduite. La situation des jeunes est aggravée par le tabou en matière de sexualité d’une part et par la vulnérabilité économique d’autre part» a-t-il expliqué
A son tour, le représentant de l’UNFPA, Abdoulaye Sagan, prétend que ce projet va permettre aux jeunes d’avoir d’amples informations sur la fréquentation des services de santé.
«Cette campagne de mobilisation permettra aux jeunes d’être informés sur le paquet minimum des activités offertes dans les structures de santé y compris la reproduction des adolescents et des jeunes en direction des jeunes afin d’instaurer l’utilisation de ces services. L’UNFPA s’associe au gouvernement guinéen pour renforcer les capacités techniques des jeunes et les aider à prendre part aux décisions liées aux questions de développement notamment la santé.