«Nous avons signé cet accord entant qu’observateur. Les actes que nous faisons, ne sont pas des actes parfaits, mais la Guinée a besoin de stabilité; L’instabilité politique a fait que la Guinée a perdu son élan de développement et la crise économique est une conséquence directe de la crise politique » explique le Dansa Kourouma, président du CNOSCG, une plateforme de la Société civile guinéenne.
Apres la convention des acteurs politique sur la sortie de crise politique, La société civile guinéenne observatrice dudit accord, a déclaré ce jeudi 13 octobre 20165 dans une conférence de presse à conakry, que la responsabilité n’est pas de la société civile mais aux élus locaux
Dans son intervention M Dansa Kourouma a déclaré que la Guinée a besoin d’stabilité politique
Evoquant la signature des accords politiques intervenus il ya quelques jours, Dansa Kourouma prétend qu’une société civile qui ne préserve pas la paix d’un pays n’a pas de raison d’être.
« Nous ne sommes pas une force de décision…La décision appartient au peuple à travers les institutions qui l’incarne. L’assemblée nationale est composée de députés uninominaux qui ont été élus par des préfectures. Ils ont un contrat avec les électeurs » insiste-t-il.
Dans un point de l’accord politique intervenu à la suite d’une dizaine de jours de négociations, les acteurs ont convenu de la possibilité de faire nommer les chefs de quartiers et districts, parallèlement aux résultats des communales. Ce qui sonne comme une violation d’une disposition du Code électoral.
« …aucun candidat ou liste de candidat, ne doit faire campagne sous le couvert d’un parti politique, ou de toute organisation gouvernementale ou non gouvernementale » précise l’Article 109.
Ce qui suscite la colère dans l’opinion, vis-à-vis de la Société civile, est la signature par son représentant de cet accord, en dépit des réserves exprimées dans une déclaration du CNOSCG.
« Nous l’avons signé sous réserve », argumente une source du CNOSCG.
« Cet accord adopté en l’état priverait les citoyens de leur droit d’être électeur et éligible à la base, ce qui biaiserait leur participation au processus de développement local, mettant en cause la redevabilité des conseils vis-à-vis des citoyens » lit-on dans leur déclaration.
Dans l’opinion, plusieurs citoyens estiment que la réserve de la Société civile devait se matérialiser par une non signature de ce document. Certains représentants de partis politiques, qui ont la même position, l’ont d’ailleurs refusé