Naissance d’un front politico-social contre l’Accord politique d’Octobre 2016

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Les membres de ce nouveau front ce matin
Les membres de ce nouveau front ce matin

Guinée-Conakry : Un front politico-social, comprenant des partis politiques et des plateformes de la société civile, vient de naître à la suite de la signature des accords politiques intervenus à Conakry.

 

 

Visiblement, le dernier accord politique ne cessera de diviser l’opinion. Acteurs politiques et sociaux se retrouvent  autour du Front national pour la défense des droits citoyens.

« Il y a particulièrement un élément qui poussent ces acturs à être ensemble. Il y a l’assaut sur la liberté des citoyens. La société civile et les partis politiques vont se donner les mains pour que cette forfaiture ne devienne pas loi » affirme Faya Millmiouno, président du Bloc Libéral.

« Dérive anti-démocratique »

Une déclaration portant sur la fondation de ce front national a été lue par un membre de la Société civile. La déclaration dénonce l’accord politique intervenu ces derniers jours en Guinée et le rejette catégoriquement.

« Ce mouvement va dénoncer toutes les violations conformément à la loi, utiliser les moyens et compétences juridiques pour s’opposer à toute tentative de violations de la loi » entend-on dans cette déclaration.

« Au regard de cette complexité, les parties au Dialogue recommandent que :

a. Le conseil de quartier/district soit composé au prorata des résultats obtenus dans les quartiers/districts par les listes de candidatures à l’élection communale ;

b. Le Président du conseil de chaque quartier/district soit désigné par l’entité dont la liste est arrivée en tête dans ledit quartier/district au scrutin communal.

16. A cet effet, les parties au Dialogue invitent l’Assemblée Nationale à procéder en conséquence à la révision du code électoral lors de la session budgétaire 2016. »

 

C’est ce point de l’accord politique qui met le feu aux poudres.

« Si nous dénonçons ces dérives par rapport à la dérive constitutionnelle, nous devons pas le mettre au rang de la frustration. Les droits des citoyens, consacrés par la Constitution, sont violés » répond le porte-parole du PEDN, François Bourouno.

« Cet accord trahit le peuple de Guinée,les valeurs pour lesquelles on se bat. Cet accord retire un droit au citoyen » estime-t-il.

 

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