Dans la vague de passages successifs des ministres de la République au parlement pour défendre leurs budgets sectoriels, celui chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a pas dérogé à la règle le mercredi 30 novembre.
Dans son speech, M. Baldé Abdoulaye Yero Baldé a fait un plaidoyer pour le renouvellement du corps professoral du Supérieur et l’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence.
Pour l’année 2017, le ministre Baldé annoncera tout d’abord les principaux axes stratégiques de son département avant d’énumérer les objectifs pour y arriver. Pour éviter donc aux étudiants les culs-de-sacs au terme de leurs formations, l’accent et les ressources, aux dires du ministre de tutelle, seront mis sur les secteurs porteurs. D’où la professionnalisation des licences avec la mise en place des formations professionnelles rapides pour faciliter leurs employabilités. Mais aussi et surtout promouvoir le transfert technologique et les incubateurs, histoire de permettre aux étudiants de pouvoir être des potentiels employeurs, par la création d’entreprises au lieu de toujours penser à être employés après leurs cycles universitaires.
L’autre stratégie envisagée par le département de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique est le développement des compétences des chercheurs et du personnel enseignant par l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Car, selon Yero Baldé, les enseignants du supérieur sont vieillissants et mal payés « le mieux payé touche trois (3) millions de francs guinéens par mois, y compris les primes’’, révèle-t-il.
Le ministre a précisé enfin qu’en 2016 sur quelque 930 milliards de crédits alloués à son département, 87% ont été exécutés, et qu’en 2017 le projet de budget à s’élève 912 milliards de francs guinéens. Sois une baisse 2,6%.
Nabilaye