Une quarantaine de journalistes guinéens s’abreuveront davantage 72 heures durant -du jeudi 1er au samedi 03 décembre- à la source de la participation des médias au processus électoral dans le pays.
Ce sera en somme au cours d’un atelier de formation à l’initiative du Centre Européen d’Appui électoral (ECES) à l’issue duquel les professionnels des medias devront également s’atteler au bien moins délicat exercice d’adoption du Code de Bonne Conduite en période électorale.
Le partenair ECES œuvre à la crédibilité et à la transparence des élections, pour renforcer les compétences des professionnels des medias. Comme l’a indiqué son représentant M. Francis Buhendwa ce jeudi à l’ouverture des travaux dudit atelier.
En effet, pour M. Buhendwa «la démocratie n’est possible qu’en prenant élan dans le respect de l’Etat de droit, protégeant les libertés fondamentales, défendant l’absolu droit de tous les citoyens, dont celui du journaliste à exprimer dans la limite de la loi, ses pensées et opinions.»
Que la contribution des medias au succès des prochaines élections de proximité en tant que partie prenante majeure au processus électoral, soit essentielle, la vice-présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Hadja Biya Diallo n’en disconvient nullement. Vu surtout la complexité et la diversité de son institution. Celles-ci vont, selon Hadja Biya, de la gestion des candidatures à la base, à l’organisation du scrutin, en passant par le traitement des données des électeurs au site électoral, la protection et la distribution des cartes d’électeurs. ‘’Autant d’activités qui nécessiteront, encore une fois, une couverture professionnelle et responsable par les hommes de medias’’, reconnait la vice-présidente de la CENI. A la suite de laquelle Mme Martine Condé, la présidente de la Haute Autorité de la Communication -HAC- rappellera que depuis la fin de la campagne présidentielle de l’année dernière, l’Union européenne , à travers ECES, s’est intéressée à son institution pendant la camapgne électorale, afin de travailler étroitement avec son service de communication du suivi des élections. «Nous sommes là pour une meilleure stratégie, afin d’arriver à une meilleure conduite des journalistes, à laquelle elle est en train d’aider la HAC pour un meilleur monitoring des médias, parce que, argumente-t-elle, notre ambition c’est de pouvoir écouter toutes les radios du pays, ce qui demande assez de moyens. Donc, nous sommes obligés de solliciter l’appui des partenaires. Et l’UE est bien placée», avoue la patronne de l’Institution de régulation des medias guinéens.
Nabilaye