
Le ministre de la Pêche, de la l’Aquaculture et de l’Economie Maritime André Loua a rappelé récemment que le secteur de la pêche est considéré, dans tous les documents de politique, et à juste titre, comme l’un des secteurs prioritaires de développement, porteur de croissance. Ce, « En raison des potentialités naturelles du pays et des objectifs socioéconomiques assignés au secteur’’, a-t-il dit aux députés en début du mois, quand il présentait le programme du secteur de la Pêche de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime.
Gérer durablement les ressources halieutiques ; valoriser celles-ci et promouvoir l’aquaculture, constituent les objectifs majeurs du ministère de la PAEM pour l’année 2017.
Mais M. Loua a rappelé qu’au compte de l’année qui s’achève, son département n’a bénéficié d’aucun crédit d’investissement. ‘’C’est tout le paradoxe’’, s’exclame-t-il. Avant de tempérer : « seul le PRAO a bénéficié de deux milliards (2 000 000 000 Gnf), au titre de la contrepartie guinéenne à ce projet financé par la banque mondiale. Pour saisir la mesure de la difficulté, cela équivaut à environ 10% des besoins du secteur et à 5% du budget national de développement.»
Pour parvenir à satisfaire les besoins de ravitaillement des populations en produits halieutiques, augmenter le revenu des acteurs du secteur, créer l’emploi et lutter contre la pauvreté, il est impérieux, aux yeux du ministre Loua de doter conséquemment le budget d’investissement du département.
En vue du raffermissement des acquis obtenus dans la lutte contre la pêche INN et pour la mise en œuvre de la feuille de route établie pour favoriser la reprise de l’exportation vers les marchés de l’Union Européenne, le ministre de la Pêche demande la prise en compte pour l’inscription budgétaire, au titre du budget national de développement de l‘année 2017, les programmes suivants : la réalisation de deux campagnes d’évaluation de ressources halieutiques pour un montant de six milliards de francs guinéens ; la construction du laboratoire de l’Office National de Contrôle Sanitaire des Produits de la Pêche et de l’Aquaculture (ONSPA) pour un montant de quatre milliards de francs guinéens ; l’acquisition des vedettes de surveillance pour un montant de cinq milliards de francs guinéens.
Le ministre de la Pêche de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime jure que les cadres et agents de son département sont résolument engagés à faire du secteur des pêches un des leviers forts du développement de notre pays.
Nabilaye