Conakry, Guinée : En dépit de l’annonce dans une déclaration de l’accord trouvé entre syndicats de l’Education et le gouvernement guinéen, la tension sociale n’a pas baissé. Les rues de Conakry l’ont ressenties.
Les grands carrefours de Conakry, comme le Centre-Emetteur de Kipé, habituellement embouteillé, présente un autre visage.Deux camionnettes de la gendarmerie nationale y sont garées, bloquant la circulation routière. En effet, très tôt le matin, de jeunes gens ont érigé des barricades à l’aide de blocs de ciment.
De Kipé à Kaporo jusque vers Lambanyi, la route est un désert ! A l’inverse, sur le tronçon Kipé Ratoma, femmes et jeunes règnent en maîtres depuis très tôt ce matin.
Les gendarmes sur les lieux n’ont pu les déplacer. La route y est barrée depuis 7 heures du matin.
De Kipé vers Kaporo-Rails jusqu’à Bambéto, le statuquo. Bambéto-Cosa ou Bambéto-Hamdallaye, les routes sont barricadées.
A Kaloum, « moins de véhicules », nous affirme un citoyen.
Décidément, la colère des citoyens a grandit crescendo avec les congés forcés pour les élèves et étudiants, ce mois de février. Ce, à cause des violences qui ont émaillé les journées de grève syndicale.
Sur l’Autoroute Fidel CASTRO, les jeunes barricadent les rues.