Conakry, Guinée : Dans le monde entier, tout comme en Guinée, Facebook fait mal et détruit certaines victimes de publication de vidéos à caractère pornographique.Les deux derniers mois ont d’ailleurs une avalanche de photos et vidéos de personnes, quelques publiées sans leur consentement.
Les dernières innovations du réseau social Facebook sont alors une bonne nouvelle pour les utilisateurs de ce réseau en Guinée.
Tenez, selon nos confrères de Liberation, Facebook a lancé mardi de nouvelles fonctionnalités visant à empêcher toute tentative de republication de contenus de «revenge porn» sur sa plateforme, sur Messenger ou encore Instagram, dont il est aussi le propriétaire. «Ça répond à une demande sociétale», nous indique Antigone Davis, Head of Global Safety Policy chez Facebook.
Le «revenge porn», c’est l’action de poster des photos ou des vidéos intimes sur les réseaux sociaux sans le consentement des personnes concernées. Pour aider ses victimes, la firme du milliardaire Mark Zuckerberg permet désormais de signaler a priori et non plus a posteriori le contenu jugé illégal.
Exemple. Un internaute publie un cliché intime d’un autre sans son approbation. Le post est alors signalé à Facebook par un utilisateur grâce à un onglet qui se situe en haut à droite. Alertées, les équipes de modération prennent la relève en se chargeant de l’analyser et de le supprimer s’il contrevient aux «standards de la communauté».
Elles bloquent également «dans la majorité des cas» le compte incriminé et empêchent par le biais des nouveaux outils toute republication sur un autre compte en notifiant par le biais d’un message de sensibilisation qu’il s’agit d’un contenu non autorisé. Comment ? En utilisant la technologie du «photo-matching», déjà employée pour les images à caractère pédopornographiques. Chaque cliché possède en effet ce qu’on appelle un hash. Une sorte d’empreinte digitale. Un système d’automatisation repère alors les similitudes et entrave la diffusion.
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