D’après Yahoo Sport, le PSG aurait trouvé un accord avec le Borussia Dortmund pour le transfert de Pierre-Emerick Aubameyang dans la capitale française. Une bonne idée ? Pas forcément.
On le sait depuis maintenant plus d’un an. S’il veut jouer sa carte à fond sur tous les tableaux, le PSG a forcément besoin d’une doublure à Edinson Cavani en pointe. Un rôle tenu en partie par Hatem Ben Arfa la saison dernière, avec le résultat que l’on connait pour un joueur assez peu utilisé et pas franchement à son avantage à un poste qui n’est pas le sien. D’après Yahoo Sport, le club de la capitale aurait trouvé un accord avec le Borussia Dortmund pour faire venir Pierre-Emerick Aubameyang. Coût de l’opération ? 70 millions d’euros d’indemnité de transfert (ce qui serait un record en Ligue 1), 6 millions de prime à la signature pour le joueur et un salaire de 10 millions par an.
Le natif de Laval ne serait donc qu’une doublure, ou au mieux un numéro un bis. A 70 millions, ça fait peut-être un peu cher. Et pas sûr que le joueur accepte ce statut.
A priori, celui qui vient de terminer meilleur buteur de Bundesliga avec 31 réalisations (en 32 matches) a tout de la bonne pioche pour le PSG. Sauf que l’on voit mal l’ancien Stéphanois faire équipe avec Edinson Cavani, au profil similaire, au sein d’un 4-4-2 qu’Emery n’affectionne pas particulièrement. Et Aubameyang a clairement fait savoir qu’il ne souhaitait plus jouer sur un côté mais uniquement en pointe. Cavani sortant d’une saison impressionnante (49 buts en 50 matches, toutes compétitions confondues), difficile d’imaginer le Gabonais lui prendre la place de titulaire. Le natif de Laval ne serait donc qu’une doublure, ou au mieux un numéro un bis. A 70 millions, ça fait peut-être un peu cher. Et pas sûr que le joueur accepte ce statut.
Du point de vue du club parisien, pas sûr non plus qu’Aubameyang soit ce leader qui manque tant à l’équipe, ni ce joueur qui lui fasse réellement passer un cap sur la scène européenne. Si ses stats sont parlantes (40 buts en 46 matches, toutes compétitions confondues, dont 7 en 9 rencontres de C1), elles le sont un petit peu moins dans les grands matches. Sur les dix rencontres à élimination directe de Ligue des champions qu’il a disputées dans sa carrière, il est resté muet neuf fois, dont cette saison face à Monaco en quarts de finale (en 180 minutes). Seule exception ? Un triplé contre Benfica, le 8 mars dernier en huitième de finale retour. Un peu juste, peut-être, pour un investissement aussi lourd…FranceFootball
