Un atelier d’imprégnation et de croisement d’expérience en matière de gestion des élections a été lancé mercredi 07 juin à Conakry.
C’est un réceptif hôtelier de la place qui a servi de cadre au lancement de cette activité.
Cet atelier organisé par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation se déroulera du 7 au 9 juin. Son lancement a connu la présence des Représentants des Institutions Républicaines, le Chef de file de l’Opposition, des Ambassadeurs, des Représentants des Institutions Internationales, des Partis politiques, de la Société Civile et des Experts Internationaux.
Dans son discours d’ouverture, le Général Bourema Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a salué vivement la tenue de cet Atelier d’échanges d’expériences sur les systèmes électoraux de la Sous-région, qui connaîtra la participation d’éminentes personnalités spécialistes de la gestion des processus électoraux qu’elles ont pour la plupart eu à conduire dans leurs pays respectifs.
Selon lui, la présence de ces praticiens de la matière électorale au contact de leurs collègues guinéens, y compris les principaux acteurs majeurs des partis politiques et de la société civile, portant tous les regards croisés sur la problématique électorale, augure des résultats à la dimension de nos attentes légitimes.
« C’est autant dire que cette rencontre doit nous amener à échanger sur la gestion électorale de nos pays respectifs, d’en tirer les meilleures expériences et leçons afin de les accommoder à la jurisprudence électorale. Conforme aux principes de la démocratie liés à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles dans un espace politique apaisé et sécurisé » a dit Bouréma Condé.
Se prononçant sur la tenue des élections, le général Bourema Condé, dira qu’une élection libre et transparente constitue un passage obligé pour la démocratie et le développement durable. Pour sa réussite, elle a besoin de textes cohérents, de structures adaptées et de ressources humaines compétentes capables de mettre en œuvre tout le mécanisme indispensable à la bonne organisation d’un scrutin.
Il pense qu’aujourd’hui, l’espoir est permis aux guinéennes et guinéens de s’assurer que les facteurs endogènes et exogènes entravant le bon déroulement de nos différents processus électoraux sont identifiés et les solutions possibles, susceptibles d’être trouvées afin que tous les acteurs du processus électoral regardent dans la même direction pour l’organisation parfaite des prochains scrutins.
De son coté, le représentant de Mme la secrétaire générale de la Francophonie, M Mohamed Salia Socona, lui pense plutôt qu’une démarche crédible pouvant être entrepris dans ce domaine d’échange d’expérience, devrait nécessairement prendre en compte les réalités politique, sociale, économique, voir culturelle de chaque pays. Avec éventuellement la faculté de s’inspirer des expériences positives, développées ailleurs.
C’est dans ce contexte que l’OIF, encourage le croisement d’expérience et le partage des pratiques utiles destinées à la constitution d’une boite à outil dont on pourrait se servir en temps opportun dans le cadre de cette rencontre.
Mariam Sylla