Conakry, Guinée : Les organisations de défense des droits de l’Homme rappellent que rien ne peut plus empêcher la tenue rapide d’un procès sur les événements malheureux de septembre 2009.
Dans son intervention, Le directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) Florent GEEL a affirmé qu’aujourd’hui’hui, la question du 28 septembre est une épine dans le pied de la Guinée qu’il faut retirer pour pouvoir aller de l’avant et pour pouvoir marcher librement.
Pour lui, le temps est venu pour que l’instruction judiciaire initiée en février 2010 se termine après 7 ans d’enquêtes d’instructions.
« Nous avons acquis la conviction que le dossier et les enquêtes sont suffisamment complètes pour fermer ce dossier et le renvoyer devant un tribunal, devant les juges et devant le peuple guinéens. Juger de la culpabilité ou de l’innocence au moins les 14 personnes qui sont déjà inculpées dont l’ex président Moussa Dadis Camara ».
Se prononçant sur le souhait des victimes, le directeur Afrique de la FIDH dira que »les victimes » demandent unanimement à ce que le de prochain anniversaire du 28 septembre (8ème anniversaire) ce 28 septembre 2017, soit une marque de date historique, celle où ce dossier sera clôturé et l’on pourra parler de l’organisation complète, concrète et pratique d’un procès rapide.
Quand à Abdoul Gadiri Diallo, président de l’Organisation Guinéenne des droits de l’homme (OGDH), prétend que l’audition du deuxième homme fort du CNDD, ne peut pas ralentir le procès
»On ne dit pas que l’audition du Général Sekouba Konate, n’est pas essentielle mais ça ne peut pas conduire au blocage de la procédure judiciaire » éclaire-t-il
»Or, les crimes qui ont été commis au stade du 28 Septembre sont le fait des services de défense et de sécurité. Donc qu’il n’y a pas à s’inquiéter. A l’époque où ça se faisait, c’était lui le responsable de tout ce qu’il y avait comme militaire en Guinée ».