Cellou Dalein et ses amis politiques ont décidé d’accompagner les Forces sociales et les syndicats contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Cellou Dalein fait cette anonce à l’occasion de L’Aassemblée générale ordinaire de son parti, ce samedi 28 juillet 2018 à la Minière, au QG de son parti.
Selon Cellou, aujourd’hui, l’objectif premier d’Alpha Conde et de son gouvernement, est de supprimer tous les droits et toutes les libertés pour que la dictature s’instaure dans notre pays : « Jusqu’à présent, on ne s’est pas mêlé mais maintenant on va se mêler. Nous n’allons pas accepter que le droit de manifester, le droit de s’exprimer soit retiré au peuple de Guinée. C’est un droit conquit de haute lutte… A Labé, à Conakry, on a arrêté les syndicalistes, on a arrêté les acteurs de la société civile, alors que ceux-ci étaient en train d’exercer un droit constitutionnel » affirme l’ancien Premier ministre.
Le patron de l’UFDG estime qu’en restant indifférent, son parti deviendrait complice des différentes exactions que subissent les acteurs de la société civile. Il a profité de cet oral pour exprimer sa solidarité aux Forces sociales et aux syndicats : « nous devenons complices de ce gouvernement et coupables de violation de notre constitution. Nous devons nous mobiliser et faire en sorte que les droits des citoyens soient respectés… il ne s’agit pas d’une question des Forces sociales ou des syndicats. Il s’agit de nos droits et de nos libertés. Nous avons le devoir de les défendre. L’UFDG ne restera pas indifférent et l’opposition va se mobiliser » annonce le chef de file de l’opposition. Guinée
Pour marquer sa détermination à soutenir les syndicalistes et les activistes de la société civile, le président de l’UFDG demande à tous les militants de l’UFDG et de l’opposition de se mobiliser pour refuser que cette décision d’interdiction des manifestations en Guinée soit une réalité : « les violations récurrentes de la constitution par le gouvernement, explique que l’ordre public est incompatible avec l’exercice des libertés. Ce n’est pas possible, nos libertés ont été acquises, beaucoup de gens sont morts pour que le droit de manifester soit consacré par notre constitution, quiconque veut violer cette constitution, trouvera l’UFDG et l’opposition républicaine sur son chemin. Le droit de manifester est consacré. Le droit de grève est consacré », a martelé le leader de l’UFDG.
Karim Gandhi Diallo