Conakry, Guinée : « Je ne suis pas surpris » a affirmé Sydia Touré ce vendredi 24 janvier à propos de la proposition faite ce jeudi par les membres du gouvernement au président de la République, concernant la fixation d’une date appropriée pour la tenue du référendum.
Le Président de l’Union des Forces Républicaine a clairement laissé entendre qu’il n’était pas du tout surpris de cette situation qui pour, ne fera que jeter de l’huile sur le feu.
C’était a l’occasion d’une conférence de presse organisée à cet effet à la Maison de la presse.
«Je ne suis pas surpris. Il vient jeter de l’huile sur le feu, l’objectif étant de faire en sorte que le combat ne continue pas, que les guinéens baissent la garde et qu’Alpha Condé soit là rien que pour pour gouverner, ne serait-ce que, comme il l’a dit lui-même, quelques villages qui voterons pour avoir un référendum » affirme t-il.
«Moi je ne suis pas surpris, nous allons vers un couplage. Le communiqué qui a été fait hier, c’est une manière de jeter de l’huile sur le feu. Mais aussi une manière de bien faire comprendre que malgré tout ce qui se fait, après avoir perdu pratiquement pas loin d’une trentaine de guinéens, comme il (Alpha Condé) l’a dit dans cette fameuse déclaration, « il y a eu de morts mais il l’ont fait, moi aussi il y a des morts, mais je vais continuer à le faire ». Il nous appartient de réagir par rapport à cela. Je voulais qu’on comprenne le cynisme d’une telle position qui entraîne des discours va t-en guerre de gauche à droite. On a comme l’impression qu’il n’y plus d’Etat ici… chacun raconte, dans son coin, ce qu’il a envie de dire à condition que les guinéens puissent être opposés. Mais c’est vraiment la disparition totale du leadership, qui nous entraine dans cette voie» a regretté le leader de l’Union des Forces Républicaines.
« Il y a trois ou quatre mois, lors d’une discussion dans une radio locale, j’avais indiqué que c’était la voie que Alpha Condé comptait suivre. Tout le drame que nous avons dans notre pays actuellement, qui nous amène si vous voulez à ce qu’on appelle une catastrophe et qui est en réalité une, n’est que le fait d’un seul individu de la volonté, d’une seule personne, du rêve d’une seule personne à rester au pouvoir. Ce n’est rien d’autre » analyse le Républicain.
Moise Rama Fils