Conakry, Guinée : Plus de 60 millions de personnes en Chine sont cloîtrées chez elles depuis la recrudescence du coronavirus dans cet Etat-Continent. Parmi elles, des Guinéens. Témoignage d’un étudiant.
“C’est une situation dure à vivre. La psychose de la maladie, la difficulté pour certains à trouver de quoi se nourrir. Ici à Beijing, l’atmosphère est très morose, tous les magasins sont presque fermés. Les gens ont peur d’aller dehors.
Pour moi, je n’ai pas pour le moment ce genre de problèmes parce que je m’approvisionne en nourriture pour vivre l’hiver. Donc drôle de coïncidence. Certains amis dans d’autre universités n’ont pas les mêmes conditions que la mienne avec des cuisines, et une machine pour de l’eau potable. Il est donc difficile pour eux de trouver de quoi se nourrir puisque tout est fermé.
Le transport public est limité. Seuls quelques lignes de métro sont ouvertes, quelques rare bus en commun et voitures sont en activités.
Pour une métropole comme Beijing, c’est une paralysie. Bon nombre de dispositions ont été prises sur le plans éducatif par exemple. Le semestre du mois de mai reste suspendu jusqu’à nouvel ordre.
Cette situation de crise sanitaire a coïncidé auxs grande vacances d’hiver, et pour les étudiants déjà en vacances, il leur a été demandé de rester jusqu’à la fin de cette épisode tragique.
À l’université de la communication de Chine, un recensement général des étudiants étrangers à été effectué pour savoir qui a récemment visité la ville de Wuhan où autres, afin de limiter toute propagation de la maladie.
L’ambassade de Guinée en Chine a pu interpeller les étudiants et ressortissants guinéens par téléphone à travers les présidents des associations à fin de ne pas céder à la panique, surtout les étudiants résidents à Wuhan. Il leur a été d’appliquer les mesures d’hygiènes appropriées pour éviter toute contamination. Mais également éviter les messages de spéculations. »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété jeudi que l’épidémie du nouveau coronavirus constitue « une urgence de santé publique de portée internationale ». Elle a néanmois estimé qu’il n’y avait pas lieu de limiter voyages, mouvements de populations ou échanges commerciaux.