N’Zérékoré, Guinée : A la suite du report des scrutins du 1er mars, les réactions se succèdent au sud de la Guinée. C’est le FNDC local qui ouvre le bal.
«Alpha condé s’est vu sous une pression du peuple, abandonné par tous les partenaires internationaux et aussi les institutions internationales notamment la CEDEAO, l’OIF, doublé de la pression à l’interne par l’opposition du FNDC et du peuple » réagit ce samedi matin Moïse Haba coordinateur régional du bloc libéral en N’zerekore et membre de l’antenne local du FNDC.
Poursuivant il ajoute que « ni le FNDC, ni le peuple, ni l’opposition, personne ne doit crier victoire, parce que les exigences posées ne sont pas encore satisfaites. Les exigences sont le retrait du projet de la nouvelle constitution, totalement. Il faut faire un recensement qui répond…Alpha condé fait savoir que ce sont les partis qui sont en lice qui seront concernés par les élections organisées, ça veut dire que ces scrutins n’auront pas un caractère inclusif donc il est très très très loin d’éteindre la tension qui est là. En partie, il continue à écouter son clan mafieux qui l’a pris totalement en otage et cela ne fera pas l’affaire du pays » a martelé Moïse Haba.
Moise Haba, à propos des élections qui devraient y a voir lieu, répond qu’en fin d’année, les élections législatives devraient être couplées à la présidentielle.
«Tout ce qu’A alpha Condé fera, il doit savoir qu’il n’yaura pas de référendum dans le pays. Nous nous battrons contre vague et marée pour empêcher le référendum en Guinée » dit-t-il. .
Sur le discours du préfet de N’zerekore hier vendredi à savoir « même si le président me dit d’égorger quelqu’un, je le ferais ». Le membre du FNDC local n’en est pas surpris.
«Le discours de Monsieur Alpha condé et celui du préfet en N’zerekore se recoupent. Ces gens-là sont animés du même orgueil. Cet orgueil qui a isolé la République de Guinée sous le régime de Sekou Toure, c’est le même orgueil qui anime ces gens-là car notre pays a été isolé sur l’arène internationale, si vous lisez les livres d’histoire. Si quelqu’un dit qu’il va égorger, devant la loi, il devient automatiquement criminel. C’est un crime prémédité, ont doit porter plainte contre lui » indique t-il. Pour lui, cet homme ne mérite pas d’être préfet.
Jules Lamilé Kombadouno
N’zerekore