Depuis jeudi 2 avril, on recense plus d’un million de personnes contaminées par le Covid-19, un chiffre qui témoigne de l’incroyable propagation du virus.
Depuis jeudi 2 avril, on recense plus d’un million de personnes contaminées par le Covid-19, un chiffre qui témoigne de l’incroyable propagation du virus.
Malgré des mesures de confinement sur les cinq continents, les bilans augmentent : en Europe, et plus particulièrement celle du Sud, comme c’est le cas depuis déjà plusieurs semaines, et désormais aux Etats-Unis, en passe de devenir le nouvel épicentre mondial de la pandémie.
Le pays a recensé 1 169 morts supplémentaires entre mercredi et jeudi soir (pour 5 926 décès) et 243 000 cas enregistrés au total, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, soit le pire bilan sur vingt-quatre heures jamais enregistré dans un pays.
Les conséquences sociales de la crise sanitaire s’annoncent désastreuses : les demandes hebdomadaires d’allocations-chômage ont enregistré un nouveau record, avec 6,6 millions de nouvelles requêtes. Le secrétaire américain au Trésor a promis aux petites et moyennes entreprises que l’aide financière promise dans le gigantesque plan de relance coulera à flots dès vendredi.
Autre conséquence, la pandémie a entraîné le report d’un mois (à mi-août) de la convention du Parti démocrate, qui doit désigner son candidat à la présidentielle face à Donald Trump.
A New York, la grande ville la plus touchée, le maire Bill de Blasio a demandé aux habitants de la ville de se couvrir le visage (avec une écharpe, voire un bandana) lorsqu’ils sortent. Une décision qui se base sur une étude publiée par les centres de contrôle et de prévention des maladies, qui stipule que la transmission pourrait notamment intervenir par la seule respiration.
lemonde.fr