Conakry, Guinée : Dans un entretien avec Guineetime, Dr Dansa Kourouma,Président du CNOSCG, a relevé les attentes de son organisation vis-à-vis du président intérimaire de la CENI
Nommé à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI par un arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 4 mai 2020, Kabinet Cissé a été désigné, président par intérim de la CENI pour un délai de 15 jours.
Il assumera cette fonction jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection au sein de l’institution après la mort de l’ancien président Me Amadou Salifou Kébé.
Contacté par notre rédaction ce mercredi 5 mai, le Président du Conseil National des organisations de la Société Civile Guinéenne a donné son avis sur la personne qui peut incarner cette institution en charge d’organiser les élections et référendums en Guinée.
Dansa Kourouma reste persuadé qu’il n’existe pas de candidat pour l’heure, qui sera accepté par tout le monde à la tête de la CENI. Mais une chose est sûre chez lui, le futur Président de cette institution doit être au-dessus de la mêlée.
« Je ne connais personne qui puisse être acceptée actuellement par tout le monde. Dans le contexte politique guinéen, même si vous faites venir Mon Seigneur Robert Sarah, il ya des gens qui trouverons des moyens de le contester. Mais il doit être un acteur de la société civile qui a fait ses preuves et qui est capable de se mettre au-dessus de la mêlée » mentionne-t-il.
Poursuivant cet acteur de la société civile estime que le Président intérimaire de la CENI doit tout d’abord s’attaquer à certains aspects pour l’amélioration des futurs scrutins. Ceci en attendant que le processus de remplacement de Me Amadou Salifou Kébé, décédé le 17 mars dernier soit engagé par la société civile guinéenne notamment par le CNOSCG.
« Il faut s’attendre qu’il puisse élaborer un plan d’urgence pour créer les conditions afin de permettre à l’institution de reprendre le travail mais aussi faire l’évaluation des élections passées. L’évaluation à la fois opérationnelle et financière pour qu’un rapport de ces consultations puisse être rendu disponible autour des forces et faiblesses du scrutin passé et nous faire des recommandations pour l’avenir, pour l’amélioration des futurs scrutins. En attendant que le processus du remplacement du défunt (Me Salifou Kébé décédé le 17 mars ndlr) soit engagé par la société civile d’où M. Kébé est issu, je veux parler du CNOSCG » souligne-t-il Moise Rama Fils.