Conakry, Guinée : Le fait remonte au 12 juin dernier. il a été rapporté par le Maire de la commune rurale de Balandougouba (préfecture de Mandiana) que plus de 300 cases rondes et Bâtiments du district Sidikila ont été rasés par un terrible vent avoisinant une cyclone.
Dans le but d’assister tout un district mis à plat par le vent comme l’indique le rapport, les autorités régionale et préfectorale de kankan ont découvert autres réalités sur les lieux, rapporte ce 19 juin 2020, le correspondant de guineetime.com basé à kankan.
Assez critiquées par les médias locaux, pour n’avoir pas assisté des citoyens en détresse, les autorités de kankan et de Mandiana ont été surprises une fois sur le terrain de voir une réalité, différente de celle décrite par le sous-préfet. En réalité, il y a eu plus de peur que de mal.
Fortement accueillies par les habitants de ce village, les membres de cette délégation ont tous trouvé « le rapport du Maire amplifié ». Comme pour brosser la réalité, le préfet de Mandiana explique
« Dès que nous avons appris par voie de presse qu’il y a un vent violent qui a causé des dégâts à Sidikila, nous avons décidé de venir en soutien à nos compatriotes. Sur le terrain, nous avons compris qu’il y a eu effectivement d’énormes pertes environ 200 logements décoiffés » affirme Mohammed Lamine DOUMBOUYA.
Par ailleurs, l’ont pouvait compter dans ce village que quelques cases et bâtiments décoiffés, approximativement une quarantaine au lieu de plus de 300 abris détruits par ce vent qui fut une première dans la localité.
Le plus grand spectacle que l’on pourrait commenter, c’est la vue au travers du village des arbres déracinés par ce vent. En gros, l’on peut comprendre par l’exagération de ce fait, un projet monté par cette communauté rurale dans le but d’obtenir une forte assistance des autorités du pays. Attendons de voir ce qui sera le sort du village, après le passage du gouverneur de région et sa suite.
Il faut reconnaître que même si le dégât n’est pas élevé aussi que ça, quelques citoyens de Sidikila sont sont à présent sans abris.