Conakry, Guinée ; Le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Pr Alpha Amadou Bano Barry a exhorté les fondateurs des écoles à faire un geste en fonction de leurs moyens d’une part.
De l’autre côté, il a dégagé quelques efforts faits par son département en cette période qu’il qualifie d’exceptionnelle.
« Chaque école est un cas car il y a des écoles qui ont une assiste financière suffisamment solide pour faire face à un certain nombre de problèmes. Il y a des écoles qui sont fragiles, je peux vous rassurer en vous disant qu’il y a des écoles où le paiement mensuel est de 150.000 gnf franc par élève. Vous aviez des écoles où l’ensemble de l’année revient pour chaque élève autour de 9.000.000 (Neuf Millions). Donc, ce n’est pas les mêmes écoles, c’est pour cela qu’on a demandé ) tous les fondateurs d’école de regarder, en fonction de leur réalité financière de pouvoir faire un geste. Quitte à pourvoir étaler le remboursement de ce qui n’a pas été perçu sur plusieurs mois afin de pouvoir faire face à la situation des enseignants » a expliqué le ministre du MENA.
« Ce que nous avons aussi fait au ministère puisque nous n’avons pas les moyens financiers de prendre en charge ces enseignants qui ne relèvent pas de la fonction publique, nous avons reçu des dons d’une organisation internationale en riz, oignons et produits sanitaires. Nous avons pris tous ces produits et avons décidé de les donner aux fondateurs des écoles privées en disant : « nous vous donnons tout, vous connaissez les réalités de vos écoles. En fonction de ce don, utilisez-le pour essayer de compenser, d’aider ceux qui ont été de plus victimes. » Ce que nous pouvons à l’heure actuelle, c’est cela ! » révèle le nouveau ministre de l’Education nationale.
Contacté par notre rédaction ce mardi 30 juin, le secrétaire général du Syndicat à l’origine de cette grève des enseignants du Privé, Alpha Madiou Daillo, a indiqué que les négociations sont en cours avec les fondateurs sur leur revendication. A noter que cela fait déjà quatre(4) mois qu’ils ne sont pas en possession de leurs salaires.