Conakry-Guinée : Invité par la radio Espace FM à l’occasion de la 11e commémoration du massacre du 28 septembre 2009, le président de l’UFR, Sidya Touré, souhaite que la Cour pénale internationale se saisisse du dossier.
Il faut rappeler que plusieurs dignitaires d’alors, actuellement encore aux affaires, avaient été inculpés, mais le procès est toujours en attente. 10 ans après ce carnage, le temps se fuse ce lundi 28 septembre 2020 à Conakry. Les victimes réclament toujours la justice. Cette situation révolte l’ancien Haut représentant du Chef de l’Etat, qui était aussi ce jour-là au stade de Conakry. « Je suis désolé, si quelque chose devrait être réglée durant ces 10ans d’Alpha condé, c’était comment acté ce procès. Mais si rien n’est fait que la Cour pénale se saisisse », a déclaré le leader de l’UFR.
Il a dénoncé un drôle de justice, car selon lui, la tenue du procès du 28 septembre ne peut se faire sans la présence de certains inculpés comme le capitaine Moussa Dadis Camara ou encore le Général Sékouba Konaté. Au sujet du Chef de la junte d’alors, Sidya Touré ne voit pas d’obstacle qu’il reste toujours au Burkina. Une situation qui devient par endroit une fatalité à ce procès, car selon lui, le retard dans cette affaire est entretenu par une mauvaise volonté des autorités du pays.
Membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), le président de l’UFR promet d’être en première ligne demain mardi 29 septembre 2020 à l’occasion de la manifestation prévue par cette plateforme. M. Touré invite la population guinéenne à la mobilisation. Il a aussi contesté les résultats de l’audit du fichier électoral par les experts de la CEDEAO.
Saloum Condé