Conakry-Guinée : Ce mercredi 7 octobre, le président de la Haute autorité de la communication (HAC) a reçu en audience le représentant du Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Au menu de l’entretien : l’implication de la HAC dans le processus électoral pour la prévention des violations des droits de l’homme en cette période électorale.
Selon le représentant du Haut commissariat des Nations Unies, Patrice Vahard, l’implication de la HAC est d’une importance capitale afin d’avoir une élection sans violence, sans discours haineux. « Pour nous, c’était très important d’avoir cette réunion technique parce que mon bureau est au sein du Système des Nations Unies, l’agence qui a cette responsabilité de contribuer à la prévention des violations des droits de l’Homme et ensuite de faire la surveillance, le monitoring pour le porter à l’attention des autorités. D’abord nous sommes venus nous approprier de tout le dispositif dont dispose la HAC pour faire ce travail qui est très déterminant pour la paix et la stabilité, mais aussi pour la crédibilité du processus électoral en Guinée. Mais, nous comptons aussi sur cette nouvelle équipe de ne pas nous arrêter sur la présidentielle », souhaite Patrice Vahard.
Pour sa part, le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, indique qu’il s’agit du comportement des journalistes en cette période électorale sensible pour la cohésion sociale. M. Diallo invite les hommes de médias à poursuivre leur travail dans le professionnalisme. « Je suis heureux de remarquer que depuis le début de la campagne les efforts louables que les journalistes et même les animateurs des émissions font malgré la célébrité de quelques militants et sympathisants et quelques citoyens de verser dans de débordement. Cela est à encourager. Nous avons reçu quelques signalements de discours haineux sur les médias publics et sur quelques médias privés. C’est une mise au point de dire aux journalistes qu’ils doivent pratiquer leur métier professionnellement, de dire aux politiques de s’abstenir des propos susceptibles d’anéantir notre unité nationale, c’est un bien commun », conclut le président de la HAC.
Oumar Camara