Conakry-Guinée : On peut dire que l’année 2020 est désormais derrière nous avec le souhait qu’elle emporte avec elle tout son cortège de malheurs qui a tant affecté tous les pays du monde, j’allais dire, toute l’humanité. Elle fut l’année des cataclysmes, des maladies, des conflits inter-ethniques, des ravages de sauterelles, de la disparition de sommités mondiales dans presque tous les domaines de la vie et de la science.
Elle fut aussi l’année où l’écologie mondiale a pris un coup sérieux avec ses chaleurs étouffantes et ses fontes de glaciers sans parler des secousses et autres tremblements de terre. Ce fut l’année où de nouvelles espèces bizarres notamment le crocodile jaune ont été découverts. Ce fut l’année où les scientifiques ont été mis à rudes épreuves. Ce fut une année dévastatrice plus que certaines guerres. Plus d’un million de morts et le compte n’est pas encore arrêté tant que ce maudit virus continuera à planer son spectre sur le monde. Tout a été presque arrêté. Les économies les plus prometteuses se sont affaissées et les plus pauvres ont porté le deuil. Avec tous ces ravages, d’autres pays, englués dans la rébellion, les conflits d’intérêt, continuent à entretenir le désastre comme si ce cataclysme naturel n’est pas interpelant. L’homme peut-il enfin se rendre à l’évidence que notre Créateur Suprême est en courroux contre nous ? Peut-on arrêter et bannir de ce monde les mariages homosexuels, la destruction inutile, gratuite et insensée de la vie humaine ? Les chefs de ménages comprendront-ils un jour leurs responsabilités dans l’éducation de leurs enfants ? Une bonne partie de la solution est entre nos mains, car pour peu qu’on s’avise pour arrêter le matraquage de notre environnement mondial en bannissant de nos comportement le désastre écologique, la pollution massive, les feux de brousse, l’humanité s’en porterait mieux.
En tout cas, si nous voulons changer la donne, oublier le 20/20, changeons de comportement vis-à-vis de nous-mêmes et de notre environnement, notre cadre de vie.
Pour la Guinée, notre pays, l’année nouvelle qui commence devrait nous permettre de faire une bonne introspection. Nous avons des atouts certains, mais dont le profit ne sera jamais à portée, tant que nous continuerons à voir l’autre, non comme un frère, mais comme un ennemi. Si par le fait de Dieu, nous avons cette terre en commun, notre première vocation devrait se traduire par notre grande solidarité vis-à-vis de chacun de nos compatriotes. Simplement cessons de faire du mal à nous-mêmes. L’héritage serait insupportable pour nos enfants. Tout le monde porte cette responsabilité, mais avec un plus pour ceux qui sont à la recherche du pouvoir et ceux qui le détiennent. Depuis un moment, les élections : législatives, référendaires et présidentielles sont derrière nous. La communauté internationale a fini de reconnaitre la légitimité des institutions de la République. On serait bien tenté de se demander ce que cherchent réellement au jour d’aujourd’hui, cette opposition qui se dit radicale et en mal de repère. Dépassons, c’est déjà fini. Prenons comme le sage le dit : « La vie du bon côté ». La rancœur ne mènera nulle part sauf qu’au regret.
Pour sa part, le Président de la République a déjà donné le ton avec son option de « Gouverner autrement ». C’est dire en quelque sorte qu’il est arrivé le règne des technocrates au sens réel du terme. Qui connait quoi ? Qui sait faire quoi ? Voilà des critères de sélection qui présideront j’en suis sûr, si ce n’est déjà fait, aux choix des cadres devant administrer pour le bonheur des populations. Si on peut affirmer sans excès que certains commis de l’Etat ont été positifs à leur poste, il est évident aussi de reconnaitre que d’autres, les plus nombreux d’ailleurs, n’ont pas été brillants. Pire, ils ont vécu dans l’hésitation ne mouillant pas le maillot comme cela se devait parce qu’à un moment, ils ne croyaient pas…
C’est l’heure du réalisme, la Guinée doit sortir des hésitations pour se faire son chemin, celui de l’originalité imprimée par le Président de la République avec toutes ces initiatives présidentielles dont la mise en œuvre permettra sans aucun doute le décollage socio-économique rapide de la Guinée. Pourquoi donc ne pas retrousser les manches et opter pour ce bon choix ? Les résultats actuels sur le terrain sont déjà des indices à moins que l’on ne soit aux antipodes du progrès. Bonne année à tous.
Amara Touré