Kindia-Guinée : Le 8 mai, les services de sécurité, avec la collaboration de la population de Kindia, ont mis aux arrêts trois bandits de grand chemin à bord d’une NISSAN MICRA de couleur rouge immatriculée RC3054-AY. Ces présumés criminels venaient de Siguiri et en route pour Conakry. Ce dimanche 9 mai, ils ont été présentés à la presse locale à la gendarmerie territoriale de Kindia.
Il était 11h dans le quartier Wondima, dans les périphéries du centre-ville que les présumés bandits sont tombés dans les filets de services de sécurité de Kindia (Abass Diallo, Thierno Amadou Diallo et Réné Fassou MAOMOU). Armés de sept (07) fusils dont 5 PMAK et deux (2) pistolets, un TT30 et un Makarov Tchèque, des boites chargeurs bien garnies et plusieurs autres armes. «C’est suite aux renseignements recueillis et exploités par nos services que trois individus ont été interpellés. IL s’agit des sueurs RENE FASSOU MAOMOU, THIERNO AMADOU DIALLO et ABASS DIALLO, tous résidents à Conakry, ont été interpellés à Kindia hier samedi 8 mai aux environs de 11h en face de la station de Wondy, dans la commune urbaine de Kindia par la Compagnie de la gendarmerie territoriale appuyée par l’escadron de la gendarmerie mobile numero 7 au moment juste où ils prenaient le départ pour Conakry à bord d’une voiture de marque Nissan immatriculée RC3054-AY, couleur rouge. Il est à rappeler que c’est le jeudi 6 mai, ces trois individus ont pris départ de Siguiri, destination Conakry via Dabola où ils ont passé la nuit. Ils entrent à Kindia à 4H du matin où ils seront reçus par un des éléments du groupe qui est en cavale. Ont été saisis dans leur voiture cinq armes de guerres de types PMAK avec sept boites chargeurs garnies de 84 cartouches, deux PA dont de type TT30 avec 6 cartouches et un second de type MAKAROV avec 4 cartouches, une grenade lacrymogène, une machette, un pied de buche, une pioche, une longue barre de fer, deux couteaux, une paires de ciseau, un sachet de menottes à caoutchouc, 13 trousseaux de clés, un rouleau de colle scotche, 14 téléphones de marques différentes, trois tenues chemises militaires et un pantalon, une paire de rangers militaire et six cartes SIM des opérateurs Orange et Areeba», explique le Lt Aboubacar Saran Bangoura, chargé de communication adjoint du haut commandement de la gendarmerie nationale et direction de la justice militaire.
Interrogé, deux de ces accusés ont nié les faits qui leurs sont reprochés. «Nous travaillons à Siguiri. Comme c’est une ancienne connaissance, nous avions dit de nous envoyer à Conakry parce que mon ami n’a pas de carte d’identité. Lorsque nous sommes rentrés à Kindia aux environs de 4h, il nous a dit qu’il veut se coucher au commissariat et de chercher nous aussi où passer le reste de la nuit. Le matin, il nous appelle pour qu’on bouge. C’est de là à la station que nous avions aperçu un pick-up qui freine et ils nous ont envoyé ici. Nous ne connaissons pas le propriétaire de ces armes. Nous l’avions vu seulement avec la tenue», ont laissé entendre Thierno Amadou Diallo et Abass Diallo.
Le chauffeur RENE FASSOU, a, lui aussi, nié les accusations, mais il reconnait la possession de deux armes. «Ce sont les deux armes qui étaient avec moi, PMAK. Nous avons quitté à Siguiri ensemble», dit-il.
Les accusés ont été finalement déférés au TPI de Kindia où ils seront certainement entendus et jugés pour des faits de détention illégale d’armes de guerre et d’autres faits.
Mohamed Lamine Fofana, Kindia pour guineetime.info