Conakry-Guinée : Tard dans la soirée du mardi 31 mai, le gouvernement guinéen, à travers le Ministère de l’Economie et des Finances, a annoncé le réajustement du prix des produits pétroliers à la pompe de 10 000 francs à 12 000 francs guinéens. Comme à son habitude, le gouvernement a, cette fois-ci, dérogé à la règle qui est d’impliquer tous les acteurs du secteur des transports afin de discuter des modalités de fixation et des mesures d’accompagnement.
Un acte qu’a déploré ce mercredi le Président de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée. Frébory Donzo estime que la réduction du prix des produits pétroliers par le CNRD aux premières heures de son avènement n’a pas été une bonne chose. Cz transporteur soutient que si le prix était resté ainsi c’est à dire à 11 000 francs à l’époque que la population n’allait pas subir l’impact de cette autre augmentation. « Le problème, je vous le dis franchement, on ne devrait même pas réduire le prix de 11.000 francs à 10.000 francs guinéens. On a pensé ce jour qu’on avait gagné, mais cela à continuer à creuser dans les caisses étant donné que le baril montait. Si de 11.000 francs, ce jour, on avait augmenté à 12.000 francs, cela allait faire moins d’impact sur la population. Mais on a diminué pensant que c’était pour soulager la population alors qu’on avait pas la maîtrise du prix du baril à l’international. Si vous aviez suivi le Premier Ministre, l’autre jour à N’Zérékoré, il a dit que si c’est pour donner le vrai prix du litre du carburant à la pompe que cela allait être à 15.000 francs guinéens« , a-t-il fait savoir.
Moïse Rama Fils