Conakry, Guinée : le syli de Guinée ne sera pas de la CAN 2025 au Maroc, à cause d’une défaite inespérée à Dar-Es-Salam en Tanzanie, lors de la dernière journée des éliminatoires.
Le Syli n’avait besoin que d’un seul point pour figurer sur la liste des pays sélectionnés pour la CAN Marocaine. Il en avait les armes, mais a finalement perdu sur une erreur défensive…fatale.
Des enseignements à tirer
Les accusations s’amplifient autour de cette défaite honteuse. La Guinée, depuis plusieurs années, ne rate plus de phase finale de la CAN. Alors depuis cet état de fait, la couleuvre difficile à avaler par le public sportif, chaque camp y va de ses accusations.
Mais le véritable problème du sport guinéen réside en grande partie à celui de management. Tenez, comment le syli peut-il se qualifier, facilement, alors que l’instance de gestion du football, la FEGUIFOOT, a marqué les esprits depuis plusieurs années par une crise profonde autour de ses élections?
De feu Salif Super V à Bouba Sampil, passant par Antonio Souaré, les conflits ont persisté à la FEGUIFOOT. Les sélections nationales de football ont pratiquement toutes ressenties, chacune de sa manière, l’impact de ces bisbilles au sommet du Ballon. Le différend avait atteint le summum lorsque la CAF a jugé utile la mise en place du CONOR afin d’assainir les textes législatifs, calmer les nerfs, avant de procéder à une nouvelle élection.
Au même moment, d’autres fédérations, comme celle de la Tanzanie, un exemple parmi cent, font feu de tout bois pour réorganiser leur foot local, organiser des opérations Marketing, et renforcer leurs équipes. La suite, le Peuple sportif suit, acclame et la fin, on l’a vu hier au stade.
La Guinée doit revoir le modèle de management du sport roi. L’instance de gestion du football doit revoir sa copie. Ceux qui prétendent diriger cette fédération devraient se remettre en cause, en mettant en pôle position l’intérêt exclusif de la Guinée à leur boulimie de pouvoir et de numéraires mais aussi de titres et de prestiges.
C’est là où l’accompagnement – naturel- de l’Etat viendra bonifier les efforts déjà déployés. Mains dans les mains, ces deux entités, tireront inexorablement le foot guinéen vers le Haut.
Autant l’argent a horreur du bruit, autant le besoin de succès a horreur de conflit et de bisbilles.