Mamadou Cellou Dalhein Diallo a fait cette déclaration ce mardi du 11 juin dans les »GG » de Espace fm. Avec les accords obtenus pendant le dialogue politique inter guinéen, le leader de l’Ufdg estime que la date du 30 juin ne tient plu la route.
« Je ne pense pas qu’il soit judicieux de tenir les législatives en juillet ou aout. Objectivement, si on veut éviter les pluies, on tombera sur octobre ou novembre, précise Cellou Dalhein.
Par ailleurs, concernant la vie de son parti, Cellou Dalhein a été amené à se prononcer sur les propos de Bah Oury depuis son »exil ». En effet, Bah Oury joint par Espace fm, avait qualifié ses frères de l’opposition d’irresponsables. Du fait d’avoir accepté aller à la table du dialogue politique.
Il a déclaré que l’opposition a échoué. Elle est entrain d’échouer. Sans le dire ouvertement, Bah Oury semble privilégier la logique de la rue pour faire plier Condé, son administration, et »sa » Céni. Pour tout dire, l’opposition n’aurait pas dû accepter d’aller autour de la table, semblait-il soutenir.
Amené à apprécier les propos de Bah Oury, Cellou Dalhein Diallo déclare avoir parlé avant-hier [ndlr: dimanche 9 juin] au téléphone avec le fondateur de son parti. Mais le second s’est empressé de reconnaitre que le discours du premier n’a toujours pas changé. Discours au vitriol.
Mais président et candidat malheureux du parti, Cellou Dalhein préfère faire dans la réconciliation pour donner une chance à la paix au sein du parti. « Je souhaite qu’il revienne dans les rangs du parti et fasse valoir ses idées… ça va aller je l’espère… »
Mais à la question de savoir si la démarche de Bah Oury vise à débaucher des militants du parti pour les rallier à sa cause, Cellou Dalein tente de rassurer que Bah Oury est toujours de l’Ufdg. Mais il a failli perdre la modération quand il a dit: « Je pense que les militants comprennent ou est leur intérêt… Bah Oury a envie d’exister et de s’exprimer… » Et d’ajouter que ceux qui critiquent la démarche de l’opposition ne proposent malheureusement rien. Allusion sans doute faite à Bah Oury.