Bakary Fofana, ancien ministre des affaires étrangères a été désigné lundi 24 septembre dernier, représentant du conseil national des organisations de la société civile (CNOSG) au sein de la nouvelle commission électorale.
Seulement, 24heures après cette désignation, du coté du conseil régional des organisations de la société civile de Conakry, des voix s’élèvent pour contester le choix de Bakary Fofana. En l’occurrence Salimana Diallo et Cie. Les deux camps se sont faits voix ce mercredi 26 septembre dans l’émission les ‘’GG’’ de notre confrère Espace fm.
Le premier camp représenté par Aziz Diop a porté son choix sur l’ancien ministre des affaires étrangères sous la transition version Sékouba Konaté, dans le gouvernement de Jean Marie Doré.
Selon Aziz Diop, les critères de désignation ont été établis avant la présentation des candidatures. Bakary Bakary Fofana a été désigné par consensus devant Mamadou Taran Diallo et de Bory Diallo.
Mais interrogé sur le vent de contestation qui a cours, le secrétaire général du CNOSG accuse les politiciens de tirer les ficelles. « Ce sont des interférences politiciennes… » Seulement, poursuivant son propos, Aziz Diop se soulage en qualifiant ces contestations de paroles en l’air… Car de toutes les façons, le Conseil national des organisations de la société civile a déjà transmis, le courrier portant choix de Bakary Fofana, au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, conclut-il son propos. Mais à qui profite, cette contestation de Bakary Fofana ? Bien malin qui pourra y repondre.
Pour sa part, Salimana Diallo du Conseil régional de Conakry des organisations de la société civile pense que Bakary Fofana n’est pas la bonne personne pour la CENI. Parmi les raisons qu’il évoque, il y a le fait que Bakary Fofana a été ministre de la transition. Etant donné qu’à son avis, la transition n’est pas terminée, Salimana Diallo estime qu’il fallait une autre personne à la CENI.
L’autre raison avancée par Salimana Diallo, porte sur le fait que la plénière du lundi avait été reportée par le président par intérim du CNOSG pour raison de voyage.
Par contre, aucune raison portant sur la moralité, l’intégrité, et l’expérience de Bakary n’ont fait l’objet de mise en cause même pas par les contestataires.
La question qui se pose à présent, est de savoir que vont faire Salimana Diallo et son équipe ? La guerre d’intérêt ou d’appétit politique…