Les chauffeurs transporteurs routiers de la préfecture de Kissidougou ont protesté, la semaine dernière, dans la Commune Urbaine (CU), suite au décès par bastonnade d’un chauffeur lors d’un braquage de véhicules par des bandits, dans la nuit du 13 au 14 juin 2017, sur la Route Nationale, Kissidougou-Kankan.
En effet, plusieurs braquages ont été signalés à cet endroit, au PK 17 environ, sur la nationale Kissidougou-Kankan.
Le drame de la nuit du 13 au 14 juin dernier a été la goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Le chauffeur d’un des véhicules immobilisés, battu par un groupe de bandits, a rendu l’âme suite à ses blessures, samedi, 17 juin. Ce qui à amener les chauffeurs et transporteurs routiers de Kissidougou, à protester contre cette insécurité de la part des gendarmes de la Compagnie routière de Gueckédou.
Pour le commun des mortels, ces gendarmes pouvaient et devaient intervenir lors de ce braquage, d’après certains passagers qui avait duré plusieurs heures non loin de la base de ces derniers.
Avec la sensibilisation, le mouvement de protestation s’est limité à la gare routière. Toutefois, le bureau du syndicat a été vandalisé.
Le calme revenu, un meeting de concertation et d’échange a été organisé, lundi, 19 juin, entre le syndicat des transports routiers, services de sécurité et de défense, dont le commandement de la Compagnie régionale de Gueckédou qui couvre (Macenta, Gueckédou et Kissidougou) et l’autorité préfectorale.
A l’occasion, un memo des jeunes a été soumis aux acteurs concernés pour mettre fin à ces genres de pratiques dans cette préfecture.
«Mettre à la disposition de la Justice, les gendarmes de la Compagnie routière de Gueckédou en poste à Niandan-Séri aux fins d’enquête et mettre fin aux tracasseries et rançonnement pratiqués par les agents des services de sécurité», sont entre autres points énumérés dans ce memo.
Le préfet de Kissidougou, Mamoudou Cissé a, pour sa part, rassuré la population, que les points de revendication seront examinés de commun accord avec les services de sécurité et de défenses concernés.
Au cours des débats, il a été dit que la dégradation très poussée de la route est le facteur, sans faute, favorisant les braquages sur ce tronçon.
agp