Le département de la Sécurité est encore en phase des investigations dans le dossier de l’assassinat de Thierno Aliou Diaouné, ancien coordinateur du Fonds de Consolidation de la Paix.
« Nous sommes sur des pistes…Nous continuerons, lorsque nous aboutirons, nous vous dirons » lâche ce mercredi le ministre de la Sécurité, Mahmoud Cissé, cuisiné par des journalistes.
« Notre pays souffre d’un manque universel…Nous faisons ce que nous pouvons.Nous avons des moyens limités mais nous travaillons comme nous pouvons » s’est-il défendu.
Le citoyen lambda, même dans un sommeil profond, peut deviner cette réponse, lapidaire. « Les enquêtes continuent ». Le hic est que ces enquêtes ont tendance à durer dans le temps. La lumière n’a pas totalement éclairée les dossiers d’assassinats de haut commis de l’Etat depuis quelques années. Mme Boiro, Ghussein Mohamed, feu Colle etc…
« Nous sommes tenus par le secret des instructions » insiste le ministre Cissé. Lequel, coûte que coûte, veut rester très « professionnel ». Mais cela contraste avec la soif de Justice des Guinéens, lassés et effrayés par une insécurité qui ne dit pas son nom.
« L’insécurité existe partout, c’est un phénomène de société », s’en est-il défendu.