Les stations d’essence de Conakry ne servent plus le liquide précieux ce lundi matin. Automobilistes et autres clients ressentent durement la crise.
Stations d’essence vides, des taxis garés ou quelques rares fois, des stations remplies, telles sont les scènes qui prévalent à Conakry ce lundi matin. La circulation routière, qui en a pris un sérieux coup, puisqu’elle est fluide.
« Ce n’est pas de notre faute..il n’y a même pas de carburant au niveau du dépôt », à la SGP (société guinéenne de pétrole), affirme un agent d’une station de Lambanyi, en haute banlieue de Conakry.
Avant, il y a un mois, la Guinée avait décidé cette baisse sur le prix du litre àla pompe, chutant ainsi de 10.000 fg à 9.000 fg. Dans le pays, cette première ne s’est guère fait ressentir sur le quotidien du populo. D’où une levée de boucliers de la Cosatreg, une branche syndicale qui somme le gouvernement à procéder à une baisse à hauteur de 6.000 fg. Sinon, ce 6 mars, elle prévoit une grève.
A la date de ce lundi 02 février, le prix du baril de pétrole sur le marché mondial est à 48.87 usd.
Dès qu’une crise de carburant, moindre soit elle, se signale à Conakry, cela ouvre la foire du marché noir. En haute banlieue de conakry, depuis ce matin, le litre n’est plus vendu au marché. Tenez, un jeune qui profite de cette crise sur cet axe propose 20 litres d’essence à 350 mille gnf, c’est tout dire !