La dernière trouvaille des trois anciens premiers ministres opposants au régime de Conakry, est de tenir une réunion stratégique hors des frontières guinéennes. Cette rencontre qui doit établir le calendrier des manifestations de rue que projette l’opposition républicaine, provoque une certaine hantise des Conakryka.
La raison est toute simple : tout citoyen court des risques de sécurité dès l’annonce par les opposants d’une manifestation de contestation des décisions du pouvoir de Conakry. A bord d’un véhicule, sur la moto, à pieds, certains axes, principalement en banlieue de Conakry, deviennent peut recommandables. Des badauds ou voyous, souvent qui n’ont rien à voir avec quelconque parti politique, peuvent agresser tout passant. Pire, la situation sécuritaire se dégrade et la panique pour se rendre à son lieu de travail, ou de rentrer chez soi, s’empare de la Cité.
C’est ce mauvais souvenir qui hante tout citoyen lorsque la menace de manifestation politique devient l’ultime recours des opposants au Pr Alpha Condé. Comme les mêmes causes donnent les mêmes effets, en mars 2015, à quelques semaines de la présidentielle, Cellou Dalein Diallo, Sydia Touré, Lansana Kouyaté et cie ne trouvent d’autres subterfuges que de sonner la charge. Déjà, par la voix de son porte-parole, Aboubacar Sylla, l’opposition retire ses députés du parlement et ne reconnait l’institution électorale, la CENI. Au même moment, il a annoncé cette réunion de Paris à laquelle le calendrier des manifestations de rue sera dévoilé.
Déjà, Lansana Kouyaté qui avait fait le déplacement d’Australie, devrait avoir regagné l’Hexagone. Tout comme le président de l’UFR, Sydia Touré. L’ opposant, CellouDalein Daillo,en Espagne, ne tarderait plus à rejoindre ses pairs de l’opposition à Paris.
L’attente, qui provoque hantise chez les populations, va-t-elle accoucher de grandes décisions? Attends de voir