Conakry, Guinée : le chef du département juridique de la CENI, Alhassane Makanera Kaké, se prononçant sur la fronde de certains commissaires de l’institution, laisse planer un doute sur la date de la présidentielle 2020.
« il y a la loi, les faits, la politique, les principes… Je ne peux pas dire que la CENI va organiser les élections le 18 décembre » laisse-t-il entendre chez nos confrères d’Espace FM.
Pour Makanéra Kaké, la situation politique est telle qu’il faille trouver un consensus avec les acteurs politiques.
« A l’heure où nous sommes, le consensus n’est pas obtenu. S’il faut aller sans le consensus? Cette date va ternir » dit-il.
Sans consensus, cela veut signifier que la participation les principaux partis d’opposition est menacée. Ces derniers, dejà, posent des conditions pour participer au dialogue qu’appelle le pouvoir de Conakry.
S’agissant de la rumeur selon laquelle « le fichier électoral est en confection » dans une villa à Kaloum, Alassane Makanera Kaké, dit « n’avoir aucune information » à propos.