Conakry-Guinée : Ce samedi 21 novembre, la plateforme des Organisations de la Société Civile composée de la CONACOC (Mohamed Ansa Diawara), PNAPIC (Ahmed Sékou Traore), MAOG (Lansana Diawara) et de l’Alliance Futuriste (Mamadou Barry) a fait une déclaration pour rejeter toute idée de dissolution de l’Assemblée nationale pour une quelconque « sortie de crise ».
Plus loin, les membres de cette autre plateforme de la société civile guinéenne trouve inopportun d’envisager une quelconque révision de la Constitution actuelle. Par contre, elle souhaite l’introduction de la candidature indépendante dans la prochaine révision de la constitution. « Le Collectif des plateformes de la société civile guinéenne se désolidarise de toute idée de dissolution d’une quelconque institution de la République qui pourrait être assimilé à un coup d’Etat institutionnel pendant que la Guinée n’est pas en transition. Nous notons que ce comportement de positionnement est prétentieux, belliqueux, utopique et même anachronique. Conscient que le Président élu est libre, conformément à la Constitution, de former son gouvernement, le collectif des plateformes de la société civile guinéenne plaide pour la composition d’un gouvernement de cohésion sociale pour une paix durable. Il est inopportun d’envisager une quelconque révision de la Constituions actuelle », déclare Mme Saran Fofana, porte-parole de ladite plateforme. Toutefois, elle souhaite dans l’avenir, l’introduction de la candidature indépendante au cours d’une prochaine révision. Cette plateforme se désolidarise des quinze (15) autres plateformes de la société civile guinéenne réunies autour du Conseil Nationale des Organisation de la Société Civile Guinéenne dirigée par Dr Dansa Kourouma qui, en début de semaine, avait vivement souhaitée la dissolution pure et simple de l’Assemblée Nationale afin de décrisper la situation politique.
La plateforme fait des recommandations qui vont dans le sens de l’ouverture d’un cadre de dialogue entre les acteurs par le Premier ministre. « Le Collectif des plateformes de la société civile guinéenne recommande un renforcement de tous les jours des libertés aux partis politiques et organisations de la société civile malgré qu’elles ne soient pas rétrécies. L’ouverture immédiate, par le Premier ministre, d’un cadre de dialogue qui prendra en compte la participation de tous les acteurs sociopolitiques, la mise en place d’une commission d’enquête nationale pour examiner les exactions commises de 2007 à nos jours et ce, dans un bref délai dont la vice-présidence sera assurée de facto par la société civile », conclut-elle
Moise Rama Fils