Conakry-Guinée : Le Front national pour la défense de la constitution projette une manifestation le 15 décembre prochain, jour de l’investiture du Président Alpha Condé pour son 1er mandat de la 4ème République. Le président du Conseil des organisations de la société civile (CNOSCG) s’interroge sur le but de cette manifestation.
Dr. Dansa Kourouma estime que si l’opposition n’a pas pu empêcher le référendum de se tenir, elle ne peut pas empêcher l’installation du Président Alpha Condé. « Il faut que la classe politique guinéenne, d’une manière globale, soit responsable que les manifestations violentes, d’une façon générale, doivent cesser définitivement dans le pays. On doit les remplacer par les manifestations pacifiques : pancartes, banderoles, ça suffit pour manifester. Envahir les réseaux sociaux, mais vous ne pouvez pas empêcher que ceux qui sont d’accord d’aller à l’investiture, vous ne pouvez pas empêcher que ceux qui sont d’accord de jouir de leur liberté, d’arroser leur victoire. Donc, inadmissible dans une démocratie, c’est le syndrome du terrorisme politique du fait d’empêcher ceux qui sont d’accord de manifester leur joie. Il faut que la liberté pour tous soit garantie et l’opposition doit manifester de manière strictement pacifique. Mais, la manifestation du 15, je me pose la question : c’est pour quel but ? C’est pour quelle finalité ? Parce que si c’est pour contester l’élection du Président Alpha Condé, ils n’ont pas empêché l’élection, le référendum de se tenir, ils ne peuvent pas empêcher l’installation du président. Parce qu’en réalité, cela se fait en ville, il suffit de barricader le pont 8 Novembre pour que cela se passe dans de meilleures conditions. Mais l’élection qui s’est passée dans les 20 mille bureaux de vote, mais elle s’est passée, il n’y a même pas 1% des bureaux de vote qui a été empêché. Alors, il faut changer de stratégie », affirme Dansa Kourouma.
Oumar Camara