La problématique de l’operateur waymark et le vote des Guinéens de l’étranger étaient au centre du débat ce mercredi 06 mars 2013 au cours d’une conférence de presse, animée par le président du parti pour la prospérité et le Renouveau de la Guinée PPRG.
Selon lui, le choix de l’operateur waymark revient à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’applicabilité du vote des guinéens de l’étranger est un autre problème pour les élections législatives.
La rencontre s’est déroulée devant un parterre de journalistes à la maison de la presse. Le désaccord qui alimente aujourd’hui la vie politique guinéenne est
bien la question de Waymark et le vote des guinéens de l’étranger. L’opposition demande le départ de cet operateur et exige le vote des guinéens de l’étranger. Ce qui pour l’instant n’a eu de réponse auprès des autorités du pays.. C’est dans cette logique que le président du parti Daouda Nassoko s’est prononcé sur ces questions qui divisent actuellement la classe politique guinéenne.
«Le choix de l’operateur waymark revient exclusivement à la CENI. Donc un parti politique ne doit pas s’en mêler, la loi ne reconnait que la CENI au choix de l’operateur » a-t-il justifié.
Pour le vote des Guinéens de l’étranger, il dira que même si la loi reconnait le droit à tous les Guinéens de voter, cependant l’applicabilité du vote des guinéens de l’étranger est pratiquement un autre problème, car selon lui cela demande beaucoup de moyens.
«S’ils doivent voter, en France par exemple il faut qu’il y ait 38
circonscriptions, et chaque circonscription doit constituer des commissions administratives des listes électorales. Sans oublier les moyens matériels et humains».
Abordant la question de la marche pacifique de l’opposition qui a causé des dégâts matériels aux commerçants, le Président du Parti PPRG a condamné l’attitude adoptée par certaines ONG notamment le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) qui a demandé aux commerçants au lendemain de la manifestation de rester chez eux. Selon
le leader de ce parti, GOHA ne devait pas s’inscrire dans cette logique. Il devrait plutôt adopter une démarche rassurant les commerçants en vue de leur dédommagement.